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Message par Ghal Lun 03 Avr 2023, 23:54


C'était une nuit qui n'était que peu de temps après le septième fléau. Wamja , un jeune viéra avec actuellement la trentaine seulement vivait aux abords dans la jungle, gardant comme le font ce peuple, les frontières. D'un blond clair, et de yeux verts reflétant à la lumière du soleil, le droit étant recouvert d'une cicatrice. Il n'était cependant pas à sa garde comme la plupart des siens. Un peu tricheur, il se permettait même d'être reposé sur un hamac fabriqué de ses soins, pendant qu'une forme géométrique tracée sur un arbre à proximité de lui semblait luire d'une lueur bleutée arcanique. Le viéra en question tenait la sécurité de son coin grâce à un sortilège de repérage, plutôt que de faire le trajet lui même. Après tout, maintenant qu'il était le seul à vérifier ça, personne ne pourrait le lui interdire, si ce n'est le vermot, et ce dernier par ailleurs, n'en a jamais eu cure.

Quelques années plus tôt, lorsqu'il était encore dans le village, il était ami avec une des habitantes, Nesse Jyskaris. Jyskaris était le nom de leurs village étroit dans cette énorme jungle, ils n'étaient pas très nombreux. C'était la personne avec qui il s'entendait le plus dans le village jusqu'à ce que vint la séparation forcée dû à leurs sexe. Ce n'était pas sans grognements que Wamja dû partir accompagner son maître aux jungles et dire adieu au village et donc à ses relations. Du moins, c'était le cas pour au moins de 3 à 5 ans. Il finirait par revenir une seule fois pour faire des actes charnels de reproduction, selon leurs culture, et retourner à sa frontière tout seul.

Son maître s'appelait Wajmack. Ce dernier avait décidé à entraîner le viéra à être un grand trappeur, un expert de l'arc, et toute ces choses là. Ce n'est là que la première fois que Wamja poussa un long soupir. Qu'est-ce que c'était chiant comme idée, passer là, son temps à rôder et vivre seul comme un indésirable. Mais avait-il le choix ? Le village ne l'accueillerait visiblement plus. Il suivait donc l'entraînement de son maître qui était parfois un peu trop intensif, en réalité il n'a jamais su bien tirer avec son arme, ou faire des pièges suffisamment discret et fonctionnel. En théorie il était certain de comprendre comment cela fonctionnait mais dans la pratique aller chercher les ressources, creuser, placer les feuilles, pierres, tirer la corde, tout ça l'ennuyait.

Mais malgré tout, dès qu'il exprimait ses doutes aux méthodes, son maître n'approuvait certainement pas, pire, il allait rendre ses actions plus difficile et priverait d'un repas. Wamja avait cependant une fois pendant un des parcours du combattant du maître, observé une structure qu'il n'avait jamais vu au loin, en plein milieu de la jungle. Jetant un coup d'oeil devant lui, il savait évidemment que Wajmack surveillait le moindre de ses faits et gestes. Il lui fallait un plan et c'était tout trouvé : Il s'est mis à courir.

Pendant sa course effréné, il entendait injure et menace vociférer derrière lui. Il trébucha pendant une lourde descente, et roula, roula. Bien qu'il était certain d'avoir eu mal dans cette chute, et jura qu'il allait se venger de cette branche incliné un jour, il atterrissait devant la structure de pierre qui semblait assez ancienne. Cette dernière était construite comme par des blocs de pierres liés l'un à l'autre, de la même manière qu'était construite une pyramide. Les pierres sur elles, étaient gravée de symboles géométriques qui brûlait d'un bleu, où la magie passait dedans. Et tout cela était ensuite recouvert de lianes vertes venant même jusqu'à se lier à la porte d'entrée, fermant le passage.

Pendant que le blond contemplait cela, les insultes devenaient plus intense, jusqu'à ce que le maître approchait.

- T...Tu... Espérais faire quoi exactement ?!
- Rejoindre ça. (Pointant du doigt la structure face à lui)

Le maître viéra leva les yeux pour observer, et aucune surprise n'apparu dans son visage. Et cela, Wamja l'avait remarqué.

-Tu interromps ton entraînement pour un tas de pierre qui brille ?
- Il faut avouer que c'est un joli tas de pierre.
Après un léger silence, le maître l'interdit de repas ce soir, et l'indiquait de remonter. Wamja n'avait pas le choix, cependant il retenu précisément où se trouve cette structure. Il était hors de question de l'oublier, il avait finalement quelque chose de pas monotone !

Dans la même nuit, il attendit plusieurs heures avant qu'il percevait les ronflements du maître. Peut être était d'ailleurs un des seuls points positifs à vivre seuls, il n'entendrait plus jamais ces bruits digne de provoquer des secousses et éboulements. Il se leva discrètement, et parti dans la jungle en pleine nuit, en ayant retenu la position approximative d'où se trouvait cette structure.
Après une bonne heure de marche, il observa la structure jouir du même éclairage que plutôt. Cela lui facilitait grandement la tâche car dans l'abysse, tel un phare il indiquait sa présence.

Le viéra glissa la main le long des pierres, marchant autour. Il était là c'est vrai mais n'avait absolument pas réfléchi à comment il pourrait pénétrer à l'intérieur. Il serait facile normalement de couper les lianes, mais celles-ci repoussait le contact. Il était impossible de les toucher. Après quelques longues minutes à faire le tour, il ne voyait aucun interrupteur, aucun bouton, aucun chemin, aucune solution. Son crâne brûlait à force de se le gratter dans l'incompréhension. Il approcha simplement, et se demanda par instinct, s'il ne devait juste pas manifester sa présence magiquement. La main sur une des lignes bleutée, il envoya son éther dans la roche.

Soudain, un bruit se fit entendre, et les roches se déplacèrent, comme si elle se replaçaient pour former une entrée digne de ce nom. La forme originalement cubique de la structure devenait un rectangle à deux étages. Les lianes quant à elle, se levèrent et céda un passage qui s'enfonçait dans le sol, dans un escalier de pierre. D'un pas hésitant, il avançait lentement s'aidant de sa main sur la parois de pierre, se disait-il peut être que cela lui permettra de garder la porte ouverte.

En bas des escaliers, se situait une salle. À l'intérieur de cette dernière c'était quasiment une maison faites que de pierre. Il y'avait siège, table, même lit. Mais surtout chacune des parois de la structure était recouverte des mêmes forme géométriques bleue qu'à l'entrée. C'est lorsqu'il jeta un oeil au fond de la pièce qu'il observait un pupitre de pierre sur lequel contenait un livre. Il fit pas vers le pupitre, et posa la main sur la couverture.

Le lendemain matin, il se réveilla à côté du feu de camp et du maître. Que faisait-il là ? Il était incapable de se souvenir qu'il était rentré. Peut être qu'il avait juste rêvé d'avoir eu les tripes de s'y rendre en pleine nuit. Mais quelque chose le tracassait quand il observa le visage du maître qui semblait le juger de haut en bas.

- Tu y es retourné ?
- M..moi ? Non ! (Agitant les bras, il entendit à sa ceinture un bruit de chaîne.)
- Et qu'est-ce que c'est à ta ceinture, alors ?

Wamja descendit le regard et fut surpris de voir que le bouquin dont il a rêvé était en fait accroché à sa ceinture, cela n'était rien d'un rêve.

- Je.. J'écris un .. Livre sur la vie.. ici ?
- Décidément.. - Il soupira de manière fatiguée, se frottant le visage avant de reprendre - Je sais que tu as été le récupéré, je connaissait la structure. Cependant, je l'avais remis là-bas et m'étais juré de ne plus y toucher.

Le blond plongea son regard dans celui de Wajmack.
- Et pourquoi ?
- Son ancien maître a fait des choses horrible aidé de ce livre. Il faisait de la magie en traçant des formes... Et j'avais appris ces choses avec lui. Quand j'ai vu de quoi c'était capable, j'ai décidé d'arrêter et de le ranger. Ce qui m'étonne, c'est que tu as pu ouvrir la structure alors qu'il faut avoir une capacité magique et intellectuelle minimale requise.

Il était satisfait d'entendre ça.

- Mais ça m'étonne car tu n'es qu'un idiot.

Il n'était plus si satisfait.

- En attendant, je l'ai ouvert, et je l'ai récupéré.
- Et tu vas le repo..
- Non.
- Non ?
- L'âge te rends sourd ?
- Ravale donc ton arrogance.
- Uniquement si tu m'entraînes à ce sujet.
- Je ne le ferai pas.
- Et pourquoi ?
- Je viens de te l'expliquer ! - Répliqua t'il d'un ton agacé -
- Et donc je vais forcément faire des "choses horrible qui menaceront la jungle ?".
- Cela se pourrait effectivement.
- Un idiot serait capable de faire ça ? Je ne crois pas."

Le blond refusait d'en démordre, et son maître finnisa par céder. Les prochains jours, et dernières semaines d'entraînement il lui apprit les formes géométriques et l'arithmétique de la magie. Ainsi, il pourrait tenter de comprendre, créer, et produire des sortilèges. Ces calculs venaient visiblement d'anciens viéra de son village, qui fut tous oubliés dû à la façon dont les hommes étaient éloigné de tout. Dans son dernier "parcours du combattant", Wamja utilisait des forme tracée sur les arbres pour détecter d'éventuels pièges physique. Mais il fut trahis dans ce parcours car par surprise, le maître en avait mis un magique. Il l'avait activé sans faire exprès, et recula, s'évitant une lance éthérique dans la mâchoire, venant lui cicatriser l'œil droit. Plus il avançait dans ce parcours plus il avait la sensation que le maître essayait de le tuer pour l'empêcher d'utiliser le grimoire.

Malgré tout il réussit son entraînement et finit par être tout seul à rôder, de son côté. Il traçait des formes géométriques pour garder les lieux et préférer se la couler douce quand il le pouvait, tant que personne ne le savait, cela ne pouvait être un problème.
Puis vint le moment où il fallait retourner au village. Il cherchait la personne qu'il appréciait particulièrement, et appris son départ. Il ressentait un profond vide, en lui. Au final, la dernière chose qui l'attrayait dans cette jungle était apparemment partie d'elle même. Alors que des femmes venaient vers lui alors pour faire l'acte, il repartait en courant vers son campement. La jungle était vivante, dû à la magie liée entre eux. Il se dépêchait alors pour que personne ne l'arrête. Il va partir d'ici, c'est ennuyant.

Vivre tout seul ? Voir autrui juste pour l'acte et rentrer ? Cela ne collait pas dans sa tête, peu importe comment le vert-mot lu indiquait le contraire. Ce n'était pas une jungle dans sa tête qui allait lui dire ses sentiments à sa place. Il prenait son livre, ses affaires, son sac, et se carapatait vers l'extérieur.

Mais visiblement son maître en avait pris connaissance car pendant le trajet de sortie il s'interposait. Il refusa de le laisser passer. Vint alors que sans hésitation, Wamja ouvrit son grimoire, levait la main, et canalisa la première page de sort qu'il avait appris à l'intérieur. Un agglomérat de magie condensé apparu à ses mains, et projeta sur son maître une maladie. ce dernier devenait pâle, s'effondrait, vomissait, et malgré ses complaintes et ses regrets de lui avoir enseigné la magie à haute voix, le blond enjamba le malade.

Il était maintenant dehors, et se retournait. Normalement, il est exilé, et libre. Soupira d'aise, il se retourne à nouveau, marchant vers l'inconnu. Jusqu'à ce qu'il croise un marchand en charette. Il le dévisageait, mais peu importe. Après avoir demandé assistance pour le conduire vers une ville proche, il embarqua.

Lorsque la nuit fut tombée, il descendit de son moyen de transport, observait autour de lui. Il avait effectivement été emmené dans une ville. Détruite, certes, mais une ville.

- C'est moins accueillant que ce à quoi je m'attendais.

Le marchand démarra à toute hâte.

Éh, attendez ! Je ne sens pas si fort, si ?!

Le silence s'installait. Jusqu'à ce que des hommes sortaient de buissons, armé. Chacun d'eux avançaient vers le viéra, mais ce dernier semblait détendu. À croire qu'il analysait la situation et cherchait la meilleure porte de sortie, sans même songer qu'il n'y en ai pas. Et alors qu'il commençait à tourner les pages pour activer un sortilège, un carbuncle topaze couru devant lui en mettant le feu là où il passait, empêchant les personnes d'avancer.

Une miqo'te brune, était apparue, et calcina chacune des personnes face à lui avec ce petit animal éthérique.

- Et bien ... Merci, et vous êtes ?
- W'mhu Rio, le nom le plus à la mode de tout Hydaelyn.

En jetant un regard au livre dans la main de la miqo'te, il semblerait qu'il soit tomber sur une autre arcaniste. Mais quel sacré bonne coïncidence. Peut être qu'il apprendrait la raison de sa présence ici, à elle, et à lui.


À suivre



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