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Message par Ghal Lun 22 Mai 2023, 04:36

Musique:

[Background] Batuu Mierqid Zkjp

Le soleil était haut dans le ciel, aucun nuage pour le couvrir permettant aux rayons de s'abattre sur le campement sous ce siel. C'était récemment qu'ils étaient arrivé à cet abris à nourriture, c'était la soixante-neuvième cache de dépôt. Les Mierqid circulait sur le désert entre chacune de leurs 100 dépôts, caché aux environs du désert. C'était une façon d'assurer leurs déplacements plus fréquents tout en gardant une bonne réserve à chaque position. Cette tribu était grâce à ça presque toujours en déplacement, permettant d'éviter aux ennemis éventuels d'analyser leurs camps et de les assaillir, tout en permettant de bien profiter des ressources des environnements sans l'épuiser.

En cette journée chaude, Batuu Mierqid était dans sa yourte, seul. C'était un xaela aux yeux vert clair, D'une taille de deux mètres quatre, petit pour les hommes, il était malgré tout entrainé et arborait un corps suffisamment musclé pour sa carrure. Âgé aux environs des vingt-six ans, il était un jeune homme en bonne santé. Il partageait habituellement cette dernière avec différents xaela. Le plus notable, était Ligdan Mierqid. C'était un robuste xaela, d'une taille de deux mètres vingt. Il était très grognon, et avait un air suffisant sous ses longs cheveux bleu azure accompagnant sa peau très foncée par les brûlures du soleil. Ligdan demandait souvent à ses voisins de yourte de sortir pour accueillir plusieurs femmes à l'intérieur. Ses demandes étaient souvent agressive et insistante. À tel point qu'un jour, un d'eux a refusé et s'est retrouvé jeté en dehors un nez cassé, la mâchoire déboitée.

Batuu était occupé de répartir ses affaires, son lit étant à proximité de la porte de sortie il n'était pas difficile de voir qu'il était là, d'un point de vue extérieur,  quand il s'occupait de ses affaires. Le vent du désert soufflait sur la yourte, faisant remuer l'entrée de celle-ci. C'est alors qu'une personne arrivait derrière, raclant sa gorge. Une xaela, aux yeux bleuté et à la chevelure blanche s'invitait alors dans la Yourte. Regardant de bas en haut le xaela à sa gauche.

- Tu peux sortir, Ligdan ne vas pas tarder à arriver et on aimerait avoir de l'espace.

Étrangement ce jour là, Batuu lui même ne savait pas trop pourquoi, mais il était de mauvaise humeur, et en plus lassé que cette personne n'était pas capable de trouver d'autre coin pour forniquer.

- Je suis occupé, là. Attendez un peu.

Après sa réponse c'était d'autre jacassement qui résonnaient s'approchant de la tente.

- Ligdan ! Un de tes camarades ne veut pas partir.
- Quoi ?! Qui ?!! Hurla t'il, entrant en trombe dans la yourte, dévisageant ainsi Batuu, qui pour sa part, ne le regardait pas, continuant de ranger ses affaires.
- Éh minus. J'ai dis dehors.

Batuu ignorait totalement cet homme alors qu'il rangeait un vêtement le pliant au dessus de son lit sur une légère étagère. D'ailleurs sur celle-ci se situait une pierre taillée qui lui avait été offert par son frère, malheureusement tué au combat.
Enervé par cet façon de l'ignorer, Ligdan attrapa le col de Batuu pour le tirer à lui ,et le retourner, l'attrapant à nouveau d'une forte prise sous les rires moqueurs des femmes qui l'accompagnaient.

- Tu es devenu sourd, petit ?

Batuu levait le regad dans celui du grand, qui était déjà à bout de nerf visiblement.
- J'ai dit que j'étais occ..

Un premier coup vola directement vers la mâchoire de Batuu. Au vu du gabarit de la personne qui le tenait, son nez s'était mis à saigner du premier coup, alors qu'il était encore sonné mais accroché. Il n'avait pas le temps de réaliser qu'un autre s'abattait sur son autre joue, tombant alors par terre. Le gros l'enjambait, et lui mettait d'autre coup pour le sonner. D'habitude il tabassait ceux qui refusaient brièvement et les jetaient dehors, mais aucun dans cette yourte n'avait répondu de manière non effrayée, ce qui froissait l'égo de la brute.

Batuu après avoir pris le quatrième coup, leva le bras pour riposter. Envoyant un impact dans le menton, il avait sonnait le gaillard, en profitant pour se relevait comme il peut alors que les cruches non loin hurlaient en l'engueulant d'avoir abîmé le minois de Ligdan. En effet, ce dernier avec la bouche qui saignait, et lançait un regard noir à Batuu d'avoir osé répliqué.
- Je vais te crever ducon !

D'un élan de rage, il plongeait vers Batuu comme un baras sous doppage. Cependant, Batuu attrapa d'une main une des femme qui rigolait. D'ailleurs, son rire avait immédiatement cessé quand il commençait à la traîner à elle. Puis le rire était remplacé par un hurlement terrible de douleur quand il s'en était servi comme bouclier humain face à l'impact de Ligdan. Elle se prit le poing dans le visage si fort que son nez c'était retourné et qu'elle s'était faite projetée vers l'autre bout de la tente, arrosant le sol de son stupide sang. Elle était tombée inconsciente sur le coup, il tournait alors son regard d'un vert clair vers Ligdan. Prêt à se mettre en garde ayant eu le temps de choc de ce dernier il pouvait enfin se préparer, mais la voix de quelqu'un hurlait à l'extérieur, s'approchant. C'était des xaelas qui gardait le camp, et était donc armé à ce moment. Il hurlait d'interrompre et d'expliquer ce vacarme. Malheureusement pour Batuu, les deux autres femmes, et Ligdan l'accusait d'avoir tabassé la femme étalée par terre. Il était seul contre trois. Le garde refusait de l'écouter, et avait appelé des renforts. Le fait qu'il se débattait en essayant de faire comprendre qu'il s'était fait agressé n'aidait pas. Ses autres membres de yourtes n'oseraient de toute façon pas témoigner en sa faveur, et il s'était retrouvé emmené.

Le lendemain

Batuu était accroché à un pilonne en bois profondément ancré dans le sable. Il était menotté à ce dernier et agitait les bras, les chaînes claquetant. Il était là à bouillir sous le soleil sans eau ni nourriture. Le problème était que malgré son caractère stupide, Ligdan était reconnu pour le Naadam de la région et de l'avancée qu'il faisait à sa tribu. Ce qui faisait de lui une meilleure source de croyance que Batuu, qui s'occupait principalement de ses affaires et restait toujours en arrière garde. Il sentait l'estomac le ronger de l'intérieur de famine, et la soif augmenter sous l'ardent soleil du désert.

Un autre jour passa

Les joues devenaient plus creuse, mais c'est en levé du soleil que la xaela aux yeux bleuté et à la chevelure argenté, qui s'était pris l'impact, venait le voir, le regardant de haut.

- On les a convaincu, on va t'abandonner ici. J'espère que tu crèveras comme le chien que tu es. Elle cracha un filet de salive au pieds du Xaela et empruntait le retour vers le campement plus au loin.

Il observait ses alliés l'abandonner, et partir au prochain dépôt de ressource, sans jeter un regard vers lui. Sa famille était morte pendant le Nadaam, et cela l'écœurait que peut se souvenaient d'eux, comme s'ils n'étaient rien, uniquement car ils n'étaient pas là pour les affrontements finaux tape à l'oeil. Et cela le dégoûtait plus encore, de savoir que ces derniers s'éloignaient sans même le considérer. C'était d'un pitoyable. Cependant, il était attaché là, affamé, et assoifé, alors il hurlait de toute ses forces cherchant à attirer l'attention.

"Allez vous réellement me laisser là ?!" "J'ai rien fait , c'est lui !"  "Pitié me laissez pas là !"
Aucun ne se retournait et après quelques longues minutes, ils disparurent de son champs de vision. Il n'y avait plus que lui, le vent du désert, la chaleur, et ce scorpion qui semblait faire sa route. Il sentait sa peau le brûler, son estomac le ronger, ses joues se creuser. Épuisé, en manque d'énergie, il s'effondra quelques heures après, perdant connaissance.

Un autre jour plus tard

Il ouvrait les yeux, cette fois il faisait nuit. Il était probablement conscient pour la dernière fois, de sa vision flou, il voyait des pieds face à lui. Et entendait seulement une voix, incapable de discerner grand chose, excepté que c'était une femme qui se tenait face à lui, et semblait tenir un conteneur d'eau. Il tentait de lever alors le regard.

-Tu es de quelle tribu ?
- ..Mierqid..

Étrangement, malgré le rejet de sa tribu à son pilotis, il semblait ne pas faire une croix sur sa nomination. En le faisant, il avait l'impression qu'il nierait l'effort de sa famille.

- Ils t'ont laissé ici ? Pourquoi ?
- M'...accu...Sent... à tort..

Un long silence se faisait, puis elle semblait daigner s'approcher avec la gourde.

-Bois.

Sans se faire demander, il buvait, buvait, et vidait la gourde tant il était assoifé. Une sensation de soulagement parcouru chaque partie de son corps.

- Je suis Samga, je suis une Kagon. Je vais te libérer, attend.
-Et... Pourquoi vous feriez ça ?
- Car certains d'entres nous font preuve d'humanité.
Ces mots l'avaient frappé. En même temps que la chaîne qui l'attachait se brisait. Il se frottait les poignets, alors qu'elle lui tendait de la viande séché.
- Je ne peux pas t'emmener dans ma tribu. Il y'a un oasis dans cette direction, tu devrais pouvoir t'y abriter et préparer ton départ, ailleurs. Où, je ne sais pas.
-Merci de l'aide.
- Ne me remercie pas trop tôt. Je viendrai te voir à l'oasis la prochaine nuit.

Elle disparu alors dans l'obscurité, probablement aidée d'un sortilèges de camouflage. Batuu restait alors seul un temps dans le désert, et se relevait, marchant dans la direction indiquée, arrivant finalement à l'Oasis. Le froid commençait à rudement lui ronger les os, alors il récupéra du bois, et s'allumait un feu avec une petite difficulté mais suffisamment.
Se tenant sur le côté du feu, il savait que les Mierqid n'étaient pas très loin. Il connaissait au moins le prochain dépôt, en destination. L'avantage pour lui était que connaître le lieu rendait le déplacement prévisible. Il pris alors un repos pour se remettre à côté du feu.

Le soleil se leva, et l'oasis était désert. Une lance en bois précaire avait été faites dans les buches, et Batuu avait pris la route des Mierqid.
Il allait prouver son innocence, ou au moins, en forcer le témoignage.


À suivre

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Message par Ghal Lun 22 Mai 2023, 17:26


Il était arrivé près du camp, restant hors de vue. Le temps de trajet a été suffisamment long pour que la nuit s'approchais. Parfait cela serait plus facile, se disait-il. Il patientait encore quelque instant que la nuit tombe et que les bruits du campement se taisait. Pendant son attente, les rayons du soleil avaient disparu du ciel. Au moment où il allait enjamber le pas, des bruits de pas s'enfonçaient dans le sable derrière lui. Se retournant d'un air brusque, il fit face à Samga, la Kagon.

- Tu n'as pas attendu à l'oasis. Murmurait-elle d'un ton méfiant à l'image de son regard porté vers le campement des Mierqid.
- Tu m'as suivie.
- Il fallait bien que tu paies ton sauvetage. Que comptes-tu faire ?
- Cela ne te regarde pas.
- Et bien en fait, je pourrais tout à fait hurler à la mort en te laissant ici pour annuler toute tes actions, ou tu peux arrêter de jouer l'arrogant et répondre à ma question.
- Bon, qu'est-ce que tu veux ?
- Seulement de quoi capturer une de ta tribu. Tu m'aides à l'avoir, je t'aide à faire ce que tu veux à condition que tu m'expliques pourquoi tu t'approches furtivement des tiens.
- Qui est-ce que tu souhaites capturer ?
- On s'en occupera après.
- Je vais y aller, et tuer Ligdan un gros bras de la tribu. Et je compte faire parler son amie.
- Bien, faisons ça. Tu as un plan ? Et prend ça, ça sera mieux que ton bout de bois.

La xaela lui tendait une lame en fer longue, probablement bien plus efficace que son bâton aiguisé. Ensemble ils s'avancèrent alors vers le campement dans l'infiltration. Batuu lui avait transmis qu'il savait dans quelle Yourte il serait. Une fois dans le campement, les discussions intérieure des yourtes étaient encore audible. Les gardes rôdaient de par et d'autres, torches allumée. Parfois ils passaient proche d'être vu, alors qu'ils se cachaient derrière des caisses de provisions. Après une progression lente mais certaine, ils arrivaient en face de son ancienne Yourte. Le silence à l'intérieur n'était pas de mise, il semblerait que Jigdan était encore dans un acte charnel dont il avait l'habitude. Aux alentours, à l'extérieur, les cohabitants de la tente xaela attendaient sur le soleil, dans le froid et la fatigue.

La Kagon haussait un sourcil en observant ça, visiblement se demandant comment cette situation peut arriver. Alors qu'elle allait demander la suite du plan à Batuu, il n'était plus à côté d'elle, et s'avançait. Il arrivait devant la yourte, et les hommes qui attendaient dehors levaient la tête en le dévisageant. Le premier se levait, prêt à parler. Cependant, le xaela aux cheveux rouges, mettait la lame sous sa gorge d'un regard froid. Imposant de garder le silence, et ce geste suffisait à intimider les autres qui étaient de toute façon tous lâche. La xaela le suivait loin derrière, sans dire mot. Elle fit des gestes indiquant à Batuu qu'elle allait les attacher et les bâillonner. Ce qu'ils firent sans difficulté. Une fois qu'ils étaient sûr qu'ils n'iraient pas appeler la garde, il s'invitaient alors à l'intérieur de la Yourte. L'éclairage de la lune montrait alors l'état de l'intérieur. Le côté de Batuu avait été saccagé, et alors que la scène de fornication se situait face à eux, la Kagon semblait se tue et son regard se raidir. Batuu l'avait remarqué et elle semblait fixer la xaela sous Jigden. C'était d'ailleurs la même xaela aux yeux bleutés et à la chevelure argenté. Trop occupé dans leurs actes, aucun d'eux ne remarquaient les deux personnes entrée.

C'est alors que dans leurs jubilation de plaisir, la xaela en dessous voyait un liquide rouge s'écouler le long de son visage. Levant les yeux, elle voyait une longue lame de fer transpercer la gorge de Jigden, qui ne pouvait pas crier, alors que le son de sa jugulaire résonnait dans la tente.  Elle allait pousser un cri, c'était certains, mais la kagon mettait la main sur les lèvres de la xaela, et commençait à lui faire une prise d'étouffement, jusqu'à ce qu'elle perde conscience. Jigden, quant à lui, s'écroulait lourdement au sol, mort, le sang arrosant les affaires de la yourte.

- Je voulais la forcer à parler en ma faveur. Expliquait t'il nettoyant la lame du sang.
- Désolée, mais je dois la capturer.
- Pourquoi ?
- Elle a fait tuer une de mes amies alors que le Nadaam n'avait pas commencé.
- Et comment je fais alors ?
- Tu as des personnes à l'extérieur fortement capable d'être intimidé.

Elle captura alors la xaela sur son dos après l'avoir vêtue pour qu'elle ne puisse pas mourir du froid, et commençait à partir du campement dans l'autre sens. Laissant Batuu seul dans la yourte avec le sang sur le sol. Il sortait de la tente, et décrochait  ses anciens collègues de yourte. Il aurait bien tenté d'expliquer, mais en les regardant il ne voyait que la peur de ne pas se faire tuer. Absolument aucune trace d'une envie de comprendre était dans leurs regard. Finalement il décidait de juste retourner dans la yourte, de prend une chaise. Il s'y asseyait , la lame vers le sol, les deux mains sur le pommeau, il attendait dans la nuit, les pieds jonchant le sol sanglant de sa victime, regardant vers la porte, prêt à accueillir la garde.
Chose qui ne tardait pas, ceux qui étaient détaché sont parti alerter la garde, qui en entrant en trombe, observait Batuu, assis, les regardant d'un air de défi, la main toujours sur le pommeau.

[Background] Batuu Mierqid Un3a

Le garde entrait, et pointait Batuu de son arme. Lui disant de se rendre. Il se levait juste, sans prononcer mot, la main sur le pommeau. Regardant le garde.

-Je l'ai tué, car il trahissait la tribu. Trahissait son honneur. Et pour fausse accusation.

N'écoutant un traitre mot de ce qu'il disait, comme il s'en doutait, le garde plongeait vers lui, la lance levée. Levant sa lame, il dévia l'estoc pour glisser le tranchant jusqu'à la gorge du garde, s'arrêtant net devant, gardant son regard dans le sien.

- Si je voulais te tuer, je l'aurai fais. Maintenant tu vas daigner m'écouter ou je vais devoir, en honneur de mes ancêtres, me battre jusqu'à ce que le sang aura coulé sur le moindre sol de cette tribu ?

Le garde se taisait, et ne fit plus mot.

- Si je voulais te tuer, je l'aurai fais. Maintenant tu vas daigner m'écouter ou je vais devoir, en honneur de mes ancêtres, me battre jusqu'à ce que le sang aura coulé sur le moindre sol de cette tribu ?
-T.. Tu es un assassin.

La lame s'appuyait un peu plus sur la gorge.

- Et je n'aurai aucun mal à tuer ce genre de raclure plus qu'il n'en faut. Mais j'apprécierai ne pas avoir de problème de conscience à devoir prendre la poudre d'escampette en me défendant car vous ne voulez pas entendre la vérité. Interrogez les personnes qui dormaient ici sur Jigden. Interrogez les. Quand ils seront calmé. J'attendrais, ici.

Il désarma le garde, et le laissa partir. Gardant sa lance à la main, il retourna à nouveau sur son siège. Le campement faisait alors plus de bruit, évidemment un meurtre dans la yourte ça fait toujours du bruit. Ce ne sera qu'après quelques longues minutes, que le Khan du village faisait face à Batuu. Le jugeant d'un regard impérieux, il semblait se demander s'il en valait la peine. Puis dirigeait le regard vers le cadavre de Jigden. Il exprimait alors à Batuu l'ordre de s'expliquer de bout en bout, ce qu'il fit. Il se retint cependant d'exprimer la moindre information à propos de la Kagon. Pour sa libération il avait inventé qu'en évitant une pince d'un des scorpions du désert il avait fauché le pilotis sur lequel il était attaché. Au fond de lui il remerciait le scorpion qui était passé pour lui avoir donné cette idée, les scorpions peuvent avoir de sacré taille en ces lieux.

Malgré le long silence du Khan, et son départ sans dire mot, Batuu restait dans la tente, l'arme à la main. Il ne savait pas trop quel serait le jugement. Ce n'est que de longues minutes plus tard, encore, qu'un garde approchait lui annoncer qu'il était considérer comme innocent. Et quand il demandait pourquoi enfin cette décision, le garde n'en savait rien. Il nettoyait alors le sang, et jeta le cadavre de Jigden au loin dans le désert. Seules certaines femmes dans le village semblait le dévisager, celles qui étaient du genre à rester avec lui. Cependant, la majorité des autres qui devaient côtoyer ce type, le remerciait d'un hochement de tête. Finalement, Jigden devait sa place probablement grâce à un proche qui a une relation étroite avec le Khan. Enfin, c'est ce dont il était à peu près sûr quand il avait aperçu des hommes qui le suivaient discrètement. Malgré qu'il avait retrouvé sa place dans sa tribu, et son nom, il était certain qu'il ne serait plus tranquille. Il décidait alors d'aller voir le Khan, quelques jours plus tard, pour annoncer son départ.

C'est ici que le Khan avait révélé qu'il avait été reconnaissant des faits d'armes de son frère, et que c'était une des principales raisons qui avaient remis en doute sa décision. Il remarquait tout autant que ses conseillers certains étaient acté dans la corruption. Après une longue discussion il accepta de laisser partir Batuu, à la condition qu'il aiderait sa tribu quand ils auront besoin de lui, ainsi qu'au Nadaam. Il accepta, et prépara ses affaires pour partir. Il était quelque part soulagé de savoir que son frère et sa famille n'avaient finalement pas été oublié. Cependant, il était certains que des personnes dans ceux qui côtoient le Khan devaient particulièrement pas aimer ses parents. Sa vie était de toute façon en danger, il n'allait pas rester à guetter le moment où une dague se planterait dans son dos. et pris alors le départ.

Marchant dans le désert, s'éloignant, équipé d'eau, de nourriture, et de l'épée donné par la Kagon, il s'éloignait dans le désert, en direction de Doma. Mais il était sûr que malgré lui, il ne semblait pas marcher seul.
Quand la nuit tombait, malgré sa prudence, il n'avait réussi à voir personne. Il montait un petit campement, un feu de camp. S'installant. La nuit était totale, mais il n'arrivait pas à dormir, certain qu'on le suivait. C'est alors que des bruits de pas s'approchèrent du campement, lourd. Comment avaient t'ils réussi à rester caché tout le long ? C'était dû à une capacité qui leurs permettaient d'être presque invisible. Mais surtout, ils dégainèrent leurs armes. Ils étaient au nombre de quatre. Batuu comprenait qu'on lui en voulait réellement pour ne pas le laisser partir, il se levait, et dégainait son arme.

Et alors qu'au même moment, un des hommes pousse le bruit d'une gorge transpercée. La Kagon était là.

-Besoin d'aide ?


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